2. Dans les ténèbres de la Gorgonid

Une fois arrivé à l'étage inférieur, je me remets de mes émotions en examinant attentivement mon nouvel environnement et en tendant l'oreille, à l'affut du moindre bruit suspect...

Didier a écrit:Hola , en haut récupère le harnais il pourrais servir !

Un claquement de langue sec te répond. Lorsque le dernier d'entre-vous a fini sa descente, le jeune guide s'engage sur la parois, ton harnais accroché à ses hardes. En quelques instants, il vous retrouve tous en bas et te le tend.

Nico a écrit:Une fois arrivé à l'étage inférieur, je me remets de mes émotions en examinant attentivement mon nouvel environnement et en tendant l'oreille, à l'affut du moindre bruit suspect...

Effectivement, l'une ou l'autre profondes inspirations ne sont pas inutiles après avoir joué au balancier! Mais tu reprends très vite ton calme et laisse la place aux autres au fur et à mesure de leur arrivée, t'avançant un peu sur l'arche qui vous soutient.

L'arche fait en moyenne 3m de large. De part et d'autre, le vide. Après une cinquantaine de mètres, en montée, le couloir reprend sa topographie de base. Dans les rayons croisés de vos trois lampes, tu peux voir que vos deux autres guides vous y attendent.
Le passage de cet obstacle vous a pris environ 20 minutes. Vous reprenez ensuite votre progression, précédés de vos deux éclaireurs et menés par votre guide. Le chemin suivi est toujours concordant à la carte de votre datapad.

Au cours de votre marche souterraine, vous passez par une vaste salle, dont la voûte se trouve à presque trente mètres au-dessus de vos têtes, soutenue par de grands piliers de trois mètres de diamètre et espacés de cinq mètres les uns des autres. Le sol est traversé de nombreux chemins qui semblent se prolonger dans des directions tout à fait aléatoires. Sans carte ou une bonne connaissance des lieux, vous pouvez sans difficultés imaginer à quel point il serait facile de se perdre au départ d'un tel lieu...

Plus loin encore, le passage connaît une forte déclivité jusqu’à descendre au niveau d’une mare d’eau croupie, à la surface couverte de reflets huileux. Il n'y a pas d'autres possibilités que de la traverser en pataugeant. Vous n'avez d'ailleurs aucune peine à le faire, mais certains d'entre vous sentent à différentes reprises quelque chose de froid et de rêche leur effleurer la jambe. Heureusement, quelques mètres plus loin, le sol remonte hors de ce bouillon stagnant.

Finalement, environ une demi-heure après le passage de la falaise, vos deux éclaireurs reviennent vers vous et parlent de cet étrange langage avec leur ami. Votre guide s'adresse ensuite à vous : "- Porte à quelques pas. On continue? On regarde?"

Cela fait un petit moment que le couloir est redevenu très régulier, avec même des rails pour les wagons de transport de minerai. Et à quelques mètres de vous, ce couloir s'élargit encore un peu, pour atteindre facilement les 4m / 4,5m de large. C'est une zone un peu au delà de cet élargissement que les éclaireurs pointent.

je prend ma gourde et me rince la gorge , je sert mon porte bonheur et je dit , ok j'y vais mais ouvré l'oeil derrière moi , hein !

Armé de mon pistolet lazer et d'une torche , j'avance en balayant de gauche à droite .

Tu replaces le colifichet mommifié dans tes vêtements et avances avec circonspection...

Au début, tu ne comprends pas de quoi te parlent les guides : aussi loin que porte le rayon de ta lampe, tu ne vois que la galerie et les rails qui poursuivent leur tracé monotone.

Ce n'est qu'après une quinzaine de mètres, et alors que les autres surveillent ton avancée, que la porte en question apparaît dans la lumière... en réalité, elle ne bloque pas le passage, mais se trouve dans la paroi gauche de la galerie, un peu renfoncée.

Il s'agit d'une porte épaisse en acier piqueté de rouille, au-dessus de laquelle tu peux lire la mention Sous-cellule 5. Une petite lucarne à hauteur de regard te renvoit le reflet de ta lampe.

PS :

Didier a écrit:Armé de mon pistolet lazer et d'une torche , j'avance en balayant de gauche à droite .

Et ton balais, tu le tiens comment, hein???

Je me positionne de façon à avoir dans mon champ de tir la porte et la suite du couloir

FirBolg a écrit:PS :

Didier a écrit:Armé de mon pistolet lazer et d'une torche , j'avance en balayant de gauche à droite .

Et ton balais, tu le tiens comment, hein???

Attention je vais réclamer des droits d'auteurs en fait j'ai un balais lazer mobile avec brosse en titane rétractable pour faire semblant de balayer

je me dirige vers la porte , arrivé à deux metres je m'arrête pour écouter , ensuite je me rapproche de la dite porte, j'écoute à nouveau ,si il n'y à rien j'éclaire par la lucarne et je regarde de l'autre côté.

Melvin se positionne et Gareth prend instictivement une position complémentaire. L'approche d'Yliek est ainsi complètement sécurisée par les deux gardes impériaux, tandis que vos arrières restent surveillés par la jeune novice.

L'oreille aux aguets [rolle-rolle-rolle... jet de dé secret], Yliek, tu t'approches de la porte sans entendre un seul bruit. Arrivé tout près, tu braques ta lampe sur la lucarne, mais ne peux rien voir à l'intérieur : à l'intérieur, une trace de main sanguinolante obstrue toute la surface...

Didier a écrit:Attention je vais réclamer des droits d'auteurs en fait j'ai un balais lazer mobile avec brosse en titane rétractable pour faire semblant de balayer

Waw Ca c'est du matos...

A voix basse : il y a quoi là dedans, Yliek ?

FirBolg a écrit:

Didier a écrit:Attention je vais réclamer des droits d'auteurs en fait j'ai un balais lazer mobile avec brosse en titane rétractable pour faire semblant de balayer

Waw Ca c'est du matos...

C'est le balais officiel des employers communaux de Molenbeek ,une petite planete exotique orbitant autour d'une annomalie spaciale nommé Bruxelles

via le vox com et à voix basse, je ne voie pas grand chose à part un trace de main sanglante sur la vitre , il doit y avoir eu un carnage à l'intérieur , vous pouvez vous rapprocher je n'entend rien à l'intérieur !

Heu , disons que je leurs fait signe de la main

Je me rapproche de la porte et essaie de distinguer si les traces de sang sont fraîches ou s'il ne s'agit que de vieilles traces.

Didier a écrit:Heu , disons que je leurs fait signe de la main

Ok, j'en tiens compte...

Moishé
Après t'être rapproché d'Yliek et de la porte, tu observes la trace à travers le carreau. Elle est clairement séchée. [rolle-rolle-rolle... jet de dé secret]

À ton avis, elle date de plusieurs semaines, voir plus encore...

Je me place dans le couloir pour avoir une vue dégagée sur la pièce si la porte est ouverte, le laser dans une main, ma carte de l'Empereur de l'autre (et les coucougnettes dans la 3ème, pour plus de sécurité).

Voyez donc si vous pouvez ouvrir cette porte, Yliek, rien ne peut entraver notre mission sacrée, certainement pas une vulgaire porte!

J'examine le mécanisme d'ouverture : serrure ? poignée ?

Il s'agit d'une sorte de porte à écoutille : une petite roue centrale devrait permettre de la déverrouiller.

Mais en y regardant de plus prêt, une chose t'intrigue, Melvin : un petit dispositif métallique compact semble avoir été appliqué sur le moyeu de la roue. Tu le reconnais comme un verrouilleur. Tu en as déjà vu dans l'arsenal du génie de la Garde Impérial. Ils servent à bloquer des accès, généralement pour les sécuriser lors d'une progression en zone urbaine ou industrielle. Une fois appliqué et les runes de protection introduites dans l'esprit de cette petite machine, il devient impossible de débloquer le système sans utiliser les mêmes runes. Il va sans dire que l'engin a été conçu pour résister à toutes sortes d'agressions...

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Pour rappel (et être certain que la situation est bien comprise) : cette porte donne sur la galerie que vous suivez, elle ne la bloque pas. Votre carte et les guides indiquent que la zone des Éboulis est plus loin, en suivant la galerie. Vous pouvez donc sans problème poursuivre votre route vers votre objectif principal sans être coincés par cette porte-ci... Quant à savoir si c'est une bonne idée de le faire, je vous laisse seuls juges...

je continue à ouvrir le chemin , je reste très attentif .

Continuant votre chemin au-delà de la porte de la Sous-Cellule 5 [je considère toujours que vous gardez l'attitude prudente], vous ne trouvez toujours aucune présence de vie.

Néanmoins, de plus en plus de signes inhabituels et troublants apparaissent maintenant le long de la galerie : des taches de sang suspectes, des marques de griffes, et d’autres encore, qui semblent confirmer que quelques activités peu louables ont eu lieu ici. La "trace" la plus déstabilisante est sans conteste lorsque vous avez découvert le sort subit par des rails traversant votre galerie en provenance d'une autre, secondaire. Ils semblent avoir été arrachés, tordus et recourbés par une force brutale et soudaine qui aurait entrecoupé leur tracé...

Finalement, après encore une bonne vingtaine de minutes (depuis la sous-cellule), vous rattrapez vos deux éclaireurs, qui vous attendent, l'air neveux. Votre guide indique alors la suite du couloir. "Éboulis, c'est là, au bout." Vos lampes éclairent en effet la fin de la galerie et une sorte de sas. "On connaît pas après. Nous rentrons, comme a dit notre frère laïc."

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Fin de ce chapitre. Le suivant, ici!